La problématique de la vente de cours sur internet a été abordée en conseil académique le 19 février dernier.
Il a ainsi été rappelé que plusieurs cas ont été constatés à l’Université, au même titre que dans un grand nombre d’établissements nationaux.
La gravité de ces actes, notamment au regard des droits d’auteurs des professeurs et maîtres de conférence dont les cours ont été vendus, a été évoquée par les divers membres du conseil.
Par ailleurs, il a été précisé que les plateformes auxquelles des cours ont été vendus, parmi lesquelles « studocu » et « monamphi » se dégagent de toute responsabilité dans leurs conditions générales d’utilisation.
Si certains membres sont en faveur d’une sanction pour sévir et que de tels actes ne se reproduisent plus, d’autres estiment que certains étudiants ne se rendent pas compte de la gravité de leurs actes.
Aussi, la position actuelle du conseil académique semble être en faveur de la rédaction d’une lettre d’information qui serait transmise à l’ensemble des étudiants.
Celle-ci permettrait de faire prendre conscience à ces derniers de la gravité de ces actes et détaillerait l’ensemble des sanctions applicables, parmi lesquelles des peines d’emprisonnement et des amendes.
La présidence du conseil académique a suggéré qu’un délai d’un mois à compter de la réception de cette lettre soit donné aux étudiants concernés pour retirer de ces plateformes les cours qu’ils ont vendus. Passé ce délai, des poursuites pourraient être engagées.